Lancement d’une campagne nationale de sensibilisation sur la violence de couple chez les seniors
Lausanne et Berne, le 15 décembre 2023 – Pour donner de la visibilité à la violence de couple chez les seniors et faire connaître les ressources d’aide en Suisse, une campagne nationale de sensibilisation est lancée le 15 décembre 2023 par la Haute Ecole de la Santé La Source (HES-SO), le senior-lab et le Centre de compétence national Vieillesse sans violence. Cette campagne se base sur les résultats d’une étude nationale qualitative réalisée auprès d’anciennes victimes de violence de couple seniors au moment des faits, de personnes âgées et de professionnel·les.
Les statistiques indiquent que les seniors sollicitent peu les ressources d’aide en cas de violences domestiques en Suisse (centres LAVI, maisons d’accueil d’urgence, police, etc.). On observe par ailleurs que les campagnes de prévention sur la violence dans le couple mettent très rarement l’accent sur les personnes de 64 ans et plus, alors qu’elles représentent près de 20% de la population suisse. De plus, une femme sur cinq serait victime de violence de couple en Suisse.
Quand violence de couple et vieillissement s’additionnent
Face à ces constats, la Haute Ecole de la Santé La Source (HES-SO) et le senior-lab ont réalisé, en 2022-2023, une étude qualitative qui a donné la parole à des professionnel·les des domaines du vieillissement et des violences domestiques, ainsi qu’à des personnes âgées, dont d’anciennes victimes de violence de couple seniors au moment des faits, dans toute la Suisse.
Les résultats montrent que la violence de couple chez les seniors présente globalement les mêmes caractéristiques que chez les couples plus jeunes (omniprésence de la violence psychologique et du contrôle coercitif, associée fréquemment à des violences physiques et sexuelles; stratégie d’isolement social et familial). La violence est souvent apparue dès le mariage et peut durer depuis des décennies (parfois 60 ans). Le passage à la retraite constitue un moment à risque et peut exacerber une dynamique de violence déjà présente ou sous-jacente.
Les problèmes sociaux et de santé liés à l’avancée en âge (p.ex. réduction de la mobilité, dépendance envers le·la conjoint·e, non-accès à internet) se surajoutent très souvent à celui de la violence et complexifient l’accès aux ressources d’aide. La méconnaissance des possibilités d’aide, la honte, la peur des conséquences, la non-adaptation des prestations (p.ex. consultation uniquement sur place) et les normes générationnelles constituent également des freins importants. Les victimes âgées attendent ainsi généralement très longtemps avant de demander de l’aide. Le fait de disposer dans son entourage d’une personne de confiance (ami·e, voisin·e, professionnel·le) représente une ressource essentielle pour oser faire le pas.
Une campagne pour améliorer l’accès aux ressources d’aide
L’accès aux ressources d’aide doit pouvoir se faire de manière confidentielle et en toute confiance, sans crainte que cela n’entraîne de conséquences néfastes. La campagne «Violence de couple chez les seniors–Il n’est jamais trop tard pour demander de l’aide!» rend attentif au fait que la violence de couple touche aussi les seniors et qu’il existe des ressources d’aide. Elle met en avant le numéro du Centre de compétence national Vieillesse sans violence 0848 00 13 13, qui offre de l’écoute et des conseils, confidentiellement et gratuitement, en français, allemand et italien. L’anonymat est possible. La campagne se décline à travers des flyers, des affiches, des courtes vidéos et un manuel pour les professionnel·les (en trois langues) téléchargeables sous: www.vieillessesansviolence.ch
En savoir plus sur la campagne
Contact médias:
Prof. Delphine Roulet Schwab, Haute Ecole de la Santé La Source (HES-SO), 021/556.43.91, d.rouletschwab(AT)ecolelasource.ch
Avec le soutien financier de:
Le Bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes soutient le projet au moyen des aides financières. This project was possible thanks to the support of Oak Foundation.
En collaboration avec:
Aide aux victimes Suisse, Aide et soins à domicile Suisse, alter ego, Associazione Consultorio delle Donne, Bureau de l’égalité entre les femmes et les hommes Etat de Vaud, Bureau de l’égalité hommes-femmes et de la famille – Etat de Fribourg, Conférence suisse contre la violence domestique, Conseil suisse des aînés, CURAVIVA, Prévention Suisse de la Criminalité, Pro Senectute Suisse, Pro Senectute Ticino e Moesano, UBA Unabhängige Beschwerdestelle für das Alter, Pink Cross, Violence que faire.
Campagne de sensibilisation à la violence envers les personnes âgée
23.03.2023 – Le 27 mars sera lancée la campagne de sensibilisation nationale « Il n’est jamais trop tard pour demander de l’aide », qui a pour sujet « la violence envers les personnes âgées ». Chaque année en Suisse, plus de 300 000 personnes de plus de 60 ans sont concernées par la violence. Par honte ou par peur des conséquences, rares sont celles qui demandent de l’aide. Les intiateurs.trices de la campagne – la Prévention Suisse de la Criminalité et les polices cantonales et municipales, le Centre de compétence national Vieillesse sans violence et l’Aide aux victimes en Suisse – encouragent les personnes concernées à parler de ce sujet et à solliciter de l’aide. Cette campagne s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention d’Istanbul (PAN CI) 2022–2026. Elle bénéficie du soutien du Conseil suisse des aînés, de Spitex Suisse, d’Alzheimer Suisse, de CURAVIVA Suisse et de Pro Senectute Suisse.
Selon le rapport du Conseil fédéral « Prévenir la violence sur les personnes âgées » (2020), 300 000 à 500 000 personnes âgées de plus de 60 ans sont concernées chaque année par la violence. Il ne s’agit pas seulement de violence physique, mais aussi de négligence, de mépris, de contrainte et d’abus financiers. Le nombre de cas non signalés est important, beaucoup d’entre eux restent cachés. La violence envers les aînés est un sujet tabou. Rares sont les seniors concernés à s’adresser à l’une des organisations d’aide.
Peur des conséquences
Comme le montre une étude mandatée par Prévention Suisse de la Criminalité et menée par l’Institut et Haute École de la Santé La Source (HES-SO), les seniors concernés par la violence qui ne sollicitent pas d’aide le font surtout parce qu’ils éprouvent de la honte et ont peur des conséquences : souvent atteints dans leur santé, ils dépendent de l’aide de leur entourage. Ils craignent de perdre le contrôle sur leur situation, de devoir aller dans un EMS ou de mettre en péril les relations avec des personnes proches. Cette génération a pour habitude de régler les problèmes en famille. « Se dire maintenant, en tant qu’homme qui a été chef de famille, qui a été chef dans une entreprise, que j’ai besoin d’aide, c’est un très grand pas », commente l’une des personnes interrogées dans le cadre de cette étude.
Organisation de la campagne
La campagne cible en premier lieu les seniors, mais aussi leur entourage et les personnes exerçant de la violence. La maltraitance peut être la conséquence d’une surcharge de travail dans les soins aux personnes âgées dépendantes ou démentes. Trois scènes montrent différentes formes de violence, afin de susciter de l’identification. La campagne invite à y regarder de plus près, à jeter un œil derrière la façade, à identifier les situations difficiles et à ne pas rester inactif, car, comme le dit le slogan de la campagne, « Il n’est jamais trop tard pour demander de l’aide ! ».
Agissez !
Chacun de nous peut être exposé.e à la violence. Il est du devoir de l’ensemble de la société d’y mettre fin. Si vous en êtes victime, ou l’un.e de vos proches, voisin.e, patient.e ou collègue, ou si vous êtes témoin d’une situation difficile, agissez ! Contactez le Centre de compétence national Vieillesse sans violence au numéro 0848 00 13 13, par courriel à info@vieillessesansviolence.ch ou sur le site Internet http://vieillessesansviolence.
Ensemble contre la violence envers les personnes âgées
D’autres campagnes sont prévues sur la thématique « Violence envers les personnes âgées ». L’Institut et Haute École de la Santé La Source (HES-SO) organisera en novembre 2023 une campagne nationale sur la violence dans les couples âgés, tandis que l’Aide aux victimes en Suisse réalisera une autre campagne dans les médias sociaux.
Personnes de contact
Vinciane Rouiller (FR): Responsable de projet, Prévention Suisse de la Criminalité (PSC):
E-Mail: vr@skppsc.ch, tél. 031 511 00 09
Beatrice Kübli (DE), Responsable de projet, Prévention Suisse de la Criminalité (PSC):
E-Mail: bk@skppsc.ch, tél. 031 511 00 09
Les organisations parties prenantes au projet
La PSC et les corps de police cantonaux et municipaux La Prévention Suisse de la Criminalité (PSC) est un service intercantonal spécialisé dans les domaines de la prévention de la criminalité et de la promotion de la sûreté. Elle est un organe de la Conférence des directrices et directeurs des départements cantonaux de justice et police (CCDJP). Elle a pour tâches de consolider la collaboration policière intercantonale dans le domaine de la prévention de la criminalité et de diffuser des messages préventifs à l’intention de la population. Elle informe les citoyennes et citoyens sur les phénomènes qui se rapportent à la criminalité ainsi que sur les moyens de s’en prémunir et de trouver de l’aide. Le Centre de compétence national Vieillesse sans violence Le Centre de compétence national Vieillesse sans violence est le fruit de la collaboration entre trois acteurs majeurs de la prévention contre la maltraitance envers les personnes âgées en Suisse : alter ego, en Suisse romande, UBA, en Suisse alémanique, et Pro Senectute Ticino e Moesano, en Suisse italienne. En sa qualité d’institution neutre et indépendante, le centre de compétence est un point de contact à bas seuil qui fournit des conseils aux personnes concernées et à leurs proches, dans des situations difficiles. L’offre est très large et adaptée aux besoins individuels. Elle comprend le conseil personnel tout comme des entretiens avec l’entourage pour éclaircir la situation. Vieillesse sans violence peut fournir une aide psychologique et des informations juridiques. L’Aide aux victimes en Suisse Toute personne qui a été victime en Suisse d’une infraction portant atteinte à son intégrité physique, psychique ou sexuelle, peut consulter l’aide aux victimes. Des centres de consultation existent dans toute la Suisse. Ils informent les victimes et leurs proches sur leurs droits, les aident à surmonter ce qui s’est passé et fournissent une aide supplémentaire. L’aide aux victimes dispense une aide financière pour les conséquences de l’infraction. Les victimes et leurs proches peuvent aussi solliciter une réparation morale pour les souffrances subies. |
Sensibiliser autrement sur les risques de maltraitance envers les aînés au quotidien
20.09.2022 – Comment agir avec un parent ou un conjoint vieillissant ? Que faire quand les bonnes intentions des proches aidants se transforment en enfer pour les aînés. A l’occasion de la journée internationale de la personne âgée, le Groupe neuchâtelois de l’association ALTER EGO propose le 29 septembre 2022 une action de sensibilisation sur le risque de maltraitance au quotidien au travers d’un spectacle de théâtre forum intitulé « Demain sera-t-il pluvieux ? ». Une forme ludique et interactive pour questionner avec légèreté et sensibilité les relations d’aide dans le contexte familial. L’occasion aussi pour l’association de se présenter à la population neuchâteloise.
Parler des maltraitances à l’encontre des personnes âgées peut s’avérer difficile et délicat, dans la mesure où chacune et chacun est, malgré les bonnes intentions, susceptible de verser dans des manières de faire ou d’être qui sont non-bienfaisantes, en particulier dans les relations entretenues dans le contexte familiale. Ce risque encouru augmente avec la fatigue du proche aidant ou avec la dépendance du proche aidé.
Une large action de sensibilisation est ainsi proposée le jeudi 29 septembre 2022 dès 18 heures à la Salle de spectacle de Fontainemelon (Val-de-Ruz) par le Groupe neuchâtelois de l’association ALTER EGO, avec la volonté de souligner que le risque de maltraitance envers les aînés concerne tout le monde, y compris les non-professionnels, et de conscientiser le grand public sur les mécanismes qui y conduisent.
La démarche adoptée lors de cette manifestation se fonde sur le principe du théâtre-forum. En mettant en scène des situations du quotidien porteuses de maltraitance, petites ou grandes, les acteurs permettent au spectateur d’identifier ce qui peut être modifié dans les attitudes ou dans les réponses. Une fois repérées, ces variables sont discutées avec le public de telle manière à les modifier et la scène est rejouée selon ses indications pour en vérifier les effets sur les protagonistes. La démarche théâtrale permet ainsi de reconnaître et de s’approprier, dans une distanciation pédagogique bienvenue, les travers maltraitants que chacune et chacun peut porter en soi ; ce faisant, il favorise la réflexion critique sur ses propres pratiques, sans dramatisation ni culpabilisation.
Spécialisée dans les questions de maltraitance envers les aînés, la Compagnie du Caméléon abordera sur scène, au travers de son spectacle de théâtre-forum intitulé « Demain sera-t-il pluvieux ? », les risques de maltraitance encourus notamment à domicile et les différentes formes qu’elle peut prendre, telles que l’infantilisation, le non-respect de l’auto-détermination ou l’âgisme en tous genres. L’entrée est libre sur inscription et une large audience composée de personnes concernées et/ou intéressées par la thématique de l’accompagnement de la personne âgée est attendue. Bénéficiant d’un accès assuré pour les personnes à mobilité réduite, la représentation sera par ailleurs suivie d’un apéritif afin de poursuivre les échanges.
Plus d’infos: www.alter-ego.ch/demain-sera-t-il-pluvieux/
Contact: Jean Messerli, coordinateur GNAE, jean.messerli@bluewin.ch, 079 754 90 84
COMMUNIQUE DE PRESSE
L’ASSOCIATION ALTER EGO FÊTE SES 20 ANS D’ENGAGEMENT POUR LA PREVENTION DE LA MALTRAITANCE ENVERS LES PERSONNES ÂGEES
Vevey, le 15 juin 2022 – A l’occasion du 15 juin, Journée mondiale de sensibilisation à la maltraitance envers les personnes âgées, l’association alter ego a marqué ses 20 ans d’engagement pour la prévention de la maltraitance et la promotion de la bientraitance. Pour fêter cet anniversaire, une centaine de professionnel·le·s et de seniors ont participé à un après-midi d’échanges. Une rétrospective des actions des 20 ans d’alter ego, une représentation de théâtre forum par la Cie Caméléon et une conférence d’Alexandre Jollien ont permis de souligner l’importance d’un accompagnement individualisé, prenant en compte les besoins et les priorités de vie des personnes âgées, tant dans le cadre institutionnel que privé. Cet événement était organisé en collaboration avec l’Institut et Haute Ecole de la Santé La Source à Lausanne.
Fondée en 2002, l’association romande alter ego fête cette année son 20ème anniversaire. Elle a choisi le 15 juin, Journée mondiale de sensibilisation à la maltraitance envers les personnes âgées, pour marquer cet anniversaire important. A cette occasion, une centaine de professionnel·le·s travaillant dans le domaine de l’accompagnement aux aîné·e·s ainsi que des seniors ont pris part à la rencontre.
Une rétrospective des deux premières décennies d’alter ego a fait le point sur les accomplissements passés et a présenté les nouveaux projets, notamment le lancement récent du Centre national de compétence Vieillesse sans Violence et d’un projet de recherche sur la violence dans les couples âgés mené par l’Institut et Haute Ecole de la Santé La Source, auquel alter ego est associée. Grâce à la représentation de la pièce de théâtre forum « Le temps des cerises » par la Cie Caméléon, cet événement a permis de sensibiliser le public à la maltraitance envers les personnes âgées de manière interactive. Il a rappelé le fait que, même si la maltraitance n’est pas toujours intentionnelle, elle entraîne des conséquences graves et porte atteinte à l’intégrité et à la dignité des personnes âgées. Pour terminer, Alexandre Jollien a guidé le public vers une réflexion philosophique sur la manière dont notre société perçoit le vieillissement et la place qu’elle réserve aux aîné·e·s.
La Cheffe du Département de la santé et de l’action sociale du Canton de Vaud, Rebecca Ruiz, et le Chef du Département des finances et de la santé du Canton de Neuchâtel, Laurent Kurth, étaient présent·e·s par message vidéo afin de féliciter alter ego pour son travail de sensibilisation sur une thématique cruciale pour les prochaines décennies, en regard du vieillissement de la population.
L’événement a été réalisé en partenariat avec l’Institut et Haute Ecole de la Santé La Source qui, grâce à son Laboratoire d’Enseignement et de Recherche « Santé & Vieillissement », dispose et nourrit un véritable pôle d’expertise sur les questions de vieillissement.
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Personnes de contact :
Anna Golisciano, membre du comité d’alter ego, responsable de la communication, 078/752.14.00, communication@alter-ego.ch
Delphine Roulet Schwab, présidente d’alter ego et professeure à l’Institut et Haute Ecole de la Santé La Source, 076/537.62.63, d.rouletschwab@ecolelasource.ch
Plus d’informations www.alter-ego.ch/20-ans
Communiqué aux médias
Berne, le 15 juin 2022
La violence de couple ne s’arrête pas à l’âge de la retraite
A l’occasion du 15 juin, Journée mondiale de sensibilisation à la maltraitance envers les personnes âgées, le Centre national de compétence Vieillesse sans violence rappelle que la violence de couple n’épargne pas les personnes âgées et que les seniors doivent disposer des mêmes chances d’accéder à des ressources d’aide que la population plus jeune. Vieillesse sans violence collabore à une recherche appliquée qui vise à améliorer la prévention.
Bien qu’on en parle rarement, la violence de couple touche également les personnes à l’âge de la retraite. Les personnes de 65 ans et plus constituent aujourd’hui près de 19 % de la population suisse et leur nombre dépassera 25% en 2050. Les personnes âgées restent toutefois absentes des études sur le sujet (phénomène de « plafond gris ») et des campagnes de prévention, qui mettent généralement en scène des couples plus jeunes. Il existe également peu d’offres d’aide aux victimes et aux auteur.e.s de violences domestiques destinées aux personnes âgées et prenant en compte leurs besoins spécifiques (non-accès à Internet, difficultés de mobilité, dépendance pour les soins et les activités de la vie quotidienne, problèmes cognitifs, etc.). Cette sous-représentation des aîné.e.s se retrouve dans les statistiques, puisque les personnes de 65 ans et plus ne représentent qu’un pourcentage très faible des consultations pour violence de couple et des interventions de police pour violences conjugales.
Pour améliorer l’accès des personnes âgées aux ressources d’aide en cas de violence de couple, il importe de comprendre les points communs et les spécificités de ces situations par rapport à celles d’adultes plus jeunes, la manière dont les différent.e.s profesionnel.le.s de terrain collaborent face à ces cas, mais aussi la façon dont les personnes âgées elles-mêmes perçoivent cette problématique et les offres d’aide existantes. Dans ce but, le Centre national de compétence Vieillesse sans violence collabore à une recherche appliquée menée par l’Institut et Haute Ecole de la Santé La Source (HES-SO) et le senior-lab. Ce projet permettra de développer du matériel d’information spécifique, destiné aux professionnel.le.s, aux personnes âgées et à leurs proches ainsi qu’au grand public. Ce projet, soutenu notamment par le Bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes (BFEH), Prévention Suisse de la Criminalité, le Bureau vaudois de l’égalité entre femmes et hommes et la Fondation OAK, donnera lieu à une campagne nationale de sensibilisation en novembre 2023.
Depuis 2019, le Centre national de compétence Vieillesse sans violence dispose d’un point de contact national en trois langues (DE, FR, IT), joignable par le biais du numéro de téléphone 0848 00 13 13 ou via l’adresse électronique info@vieillessesansviolence.ch. Il offre de l’écoute, du soutien et des conseils à
toutes les personnes concernées, proches, tiers et professionnel.le.s de terrain dans toute la Suisse, gratuitement et en toute confidentialité.
Centre national de compétence Vieillesse sans Violence
Contacts média 1 : Suisse romande, 2 : Tessin et Moesano et 3 : Suisse alémanique
1: Delphine Roulet Schwab, Présidente, +41 76 537 62 63, info@vieillessesansviolence.ch
2: Francesca Ravera, membre du comité exécutif, +41 79 506 10 23, info@vecchiaiasenzaviolenza.ch
3: Ruth Mettler Ernst, Directrice, +41 79 242 04 84, info@alterohnegewalt.ch
Le Centre national de compétence Vieillesse sans violence a été fondé le 1er janvier 2022 par alter ego (Suisse romande), Pro Senectute Ticino e Moesano (Suisse italienne), et l’Unabhängige Beschwerdestelle für das Alter UBA (Suisse alémanique). Le point de contact Vieillesse sans violence, lancé en 2019, a été contacté à ce jour dans plus de 700 cas de violence présumée. Il est à la disposition des personnes concernées, des proches, des tiers et des
spécialistes. Vieillesse sans Violence offre une aide à bas seuil et confidentielle, et est entre autres actif dans la prévention de la criminalité. Lors d’interventions en cas de violence, des connaissances spécialisées et une approche
réfléchie sont nécessaires pour gagner la confiance des victimes et des personnes impliquées. Le point de contact
Vieillesse sans Violence dispose des compétences nécessaires.
Premier Centre national de compétence consacré à la violence envers les aînés
Communiqué aux médias
Berne, le 9 février 2022
La plateforme Vieillesse sans Violence inaugure le premier Centre national de compétence consacré à la violence et à la maltraitance envers les personnes âgées. La création du Centre national de compétence Vieillesse sans Violence offre un toit commun aux trois organisations régionales actives dans le domaine : alter ego en Suisse romande, Pro Senectute Ticino e Moesano au Tessin et UBA (Office indépendant de recours en matière de vieillesse) en Suisse allemande. Cette collaboration accrue leur permettra d’intensifier leur travail de sensibilisation et de prévention sur le terrain.
La maltraitance envers les aînés constitue une réalité en Suisse. Plus de 300 000 personnes vivant dans notre pays sont touchées par ce problème et beaucoup de situations restent dans l’ombre. La maltraitance n’est pas toujours volontaire ; elle peut parfois même résulter de bonnes intentions telles que la surprotec-tion et la surstimulation. Lorsque la famille ou les professionnels de la santé prennent des décisions sans tenir compte de la volonté de la personne âgée, ceci constitue une violation de son autonomie et de ses droits fondamentaux.
Les situations de violence ont très souvent lieu dans le cadre de la sphère privée et passent généralement inaperçues. La violence domestique envers des personnes âgées est souvent liée à un surmenage des proches aidants. Les formes de violence vont de la violence physique (étranglement, coups), psycholo-gique (humiliations, menaces, agressions verbales) à la négligence (nourriture inappropriée, absence d’ad-ministration des médicaments nécessaires) en passant par la violence financière (captation d’héritage) et sexuelle (exposition à la pornographie). Les violences subies par les personnes âgées ne relèvent pas toujours d’une infraction. La violence psychologique, par exemple les humiliations ou les menaces, peut se manifester de manière insidieuse. Déceler le plus rapidement possible les mauvais traitements permet d’éviter beaucoup de souffrance.
600 cas de maltraitance présumée signalés
À ce jour, le point de contact national Vieillesse sans Violence, créé en 2019 et joignable par le biais du numéro de téléphone 0848 00 13 13, a été consultée six cents fois en relation avec des cas de violence présumée. Il est à la disposition des personnes concernées, des proches, des tiers et des professionnels de terrain dans toute la Suisse. Le point de contact Vieillesse sans Violence, qui offre un soutien en toute confidentialité et à la portée de tous, est notamment actif en matière de prévention de la criminalité. Lors d’interventions en cas de mauvais traitements, des connaissances spécialisées et une approche réfléchie sont nécessaires pour gagner la confiance des victimes et des personnes impliquées. Le point de contact Vieillesse sans Violence dispose des compétences nécessaires.
Utiliser les synergies dans l’intérêt des personnes âgées
Le Centre national de compétence Vieillesse sans Violence bénéficie des connaissances spécialisées développées depuis plus de 20 ans par les trois organisations fondatrices, ainsi que de leur expérience de recherche, de formation et de sensibilisation en lien avec la prévention de la violence et de la maltraitance. Ses services compléteront l’offre existante dans le domaine de la violence domestique et combleront les lacunes constatées dans le cadre du rapport du Conseil Fédéral «Prévenir la violence envers les aînés». Le Centre national de compétence est partiellement financé par le Bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes (BFEG) dans le cadre du programme de soutien de projets en relation avec la violence domes-tique. Son activité constitue une contribution au système de santé et vise en premier lieu à améliorer la qualité de vie et l’autonomie des personnes âgées.
Centre national de compétence Vieillesse sans Violence
Contacts médias 1 : Suisse romande, 2 : Tessin et Moesano et 3 : Suisse alémanique
1 : Delphine Roulet Schwab, Présidente, +41 76 537 62 63, info@vieillessesansviolence.ch
2 : Francesca Ravera, membre du comité exécutif, +41 79 506 10 23, info@vecchiaiasenzaviolenza.ch
3 : Ruth Mettler Ernst, Directrice, +41 79 242 04 84, info@alterohnegewalt.ch
Un vent d’optimisme souffle sur alter ego
Le 27 avril 2018 s’est tenue l’Assemblée générale de l’Association alter ego, à Lausanne. L’Association a dressé un bilan 2017 très positif et est revenue sur les faits marquants qui ont jalonné cette année. Elle s’est félicitée des résultats réjouissants des actions menées en matière de prévention de la maltraitance envers les personnes âgées. L’année 2018 s’annonce prometteuse avec des changements au sein du Comité d’alter ego: l’élection de Delphine Roulet Schwab à la présidence, de Marlyse Fleury à la vice-présidence et l’attribution d’un siège à CURAVIVA. A l’issue de l’Assemblée générale, les participants ont pu se joindre à la quarantaine de personnes conviées à la projection du film d’alter ego jura « Retour vers le futur ».
Vevey, le 30 avril 2018 – L’Assemblée générale de l’Association alter ego s’est déroulée vendredi 27 avril à Lausanne, dans les locaux de l’Institut et Haute Ecole de la Santé La Source. L’occasion pour JörgRickenmann, Coordinateur de l’Association, de revenir sur les principaux évènements marquants de l’année écoulée: les 15 ans de l’Association, la tenue d’un premier colloque intercantonal sur le thème de la lutte contre la maltraitance envers les ainés et le lancement réussi d’un portail documentaire unique en son genre en Suisse www.portailmaltraitancedesaines.ch.
Outre le bilan financier, les résultats des activités de l’année écoulée ont été présentés. La permanence téléphonique gratuite a enregistré une centaine d’appels desquels a pu être tiré un double constat: le nombre de signalements de maltraitance envers les personnes âgées est en hausse par rapport à 2016 et ces signalements n’émanent plus seulement d’institutions mais de plus en plus de victimes ou de témoins à domicile. Cette hausse est jugée réjouissante à plusieurs titres: la maltraitance en Suisse n’augmente pas mais les témoins ou victimes osent en parler et savent où s’adresser; de plus en plus d’institutions prennent contact avec alter ego pour former leurs collaborateurs et créer avec eux une culture de prévention contre la maltraitance. En 2017, 650 professionnels d’institutions socio-sanitaires, dans toute la Suisse romande, ont pu en bénéficier. Une belle progression par rapport aux 500 personnes comptabilisées en 2016.
A l’issu de l’Assemblé générale, alter ego a procédé à l’élection de Delphine Roulet Schwab, Professeure à l’Institut et Haute Ecole de la Santé La Source, à la fonction de Présidente d’alter ego et à celle de Marlyse Fleury, Cheffe de Projet de la formation professionnelle à CURAVIVA Suisse, au poste de Vice-présidente. L’attribution d’un siège au sein du Comité à CURAVIVA a également été entérinée.
L’ensemble des participants a rejoint ensuite la quarantaine de personnes conviées à la projection grand public du film « Retour vers le futur » d’alter ego jura. Un film touchant, composé de 7 courts métrages qui montrent que l’âge n’enlève rien à la force d’un rêve et qu’il n’est jamais trop tard pour le réaliser. Réalisés en collaboration avec des établissements médico-sociaux du Jura bernois, ces courts-métrages souhaitent donner une image positive des personnes âgées vivant en institution.
alter ego est une association à but non lucratif, active en Suisse romande depuis 2002. Elle œuvre à la prévention de la maltraitance envers les ainés et propose une palette de prestations visant à sensibiliser autant le grand public que les professionnels et étudiants du domaine socio-sanitaire.
Contact pour en savoir plus :
communication@alter-ego.ch
079 335 57 62
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